La retraite en France c’est
•un financement annuel équivalent à 13% du PIB (environ 250Mds€!),
•un financement assuré par la répartition à 85%,
•un déficit de 8Mds€ en 2011 pour les régimes obligatoires.
La retraite de chaque salarié est composée de plusieurs régimes, obligatoires ou facultatifs, reposant sur des modes de calcul et des règles spécifiques :
Idée reçue n°1 : la répartition, c’est plus juste
C’est FAUX
La répartition est un mode de financement lié au rapport démographique entre cotisants et retraités : les cotisations payées en 2013 par les salariés servent à payer les pensions 2013 des retraités.
La « justice » du système est assurée par le choix des paramètres :
•durée de cotisation,
•taux de remplacement,
•et paradoxalement les différenciations entre futurs retraités qui permettent par exemple de prendre en compte les différences d’espérance de vie entre genres, catégories socio-professionnelles.
Pour mémoire,
•à 35 ans, un cadre a une espérance de vie supérieure de 6 ans à celle d’un ouvrier,
•à 60 ans, une femme a une espérance de vie de 27 ans contre 22 ans pour un homme.
Idée reçue n°2 : la capitalisation a un rendement plus fort
C’est FAUX.
Le rendement des régimes par répartition ou par capitalisation dépend essentiellement de la croissance économique (et donc indirectement de la croissance démographique)
Dans les pays anglo-saxons, les « benefits » sont un critère presqu’aussi importants que le salaire pour choisir son emploi. En France, les cotisations sociales des entreprises sont très élevées : l’employeur a un rôle clef dans le financement de la protection sociale.
A l’heure des réformes du système de retraite, on constate une inquiétude croissante des Français sur leur niveau de vie futur. Pourquoi dès lors se priver de communiquer autour des systèmes mis en place en faveur des salariés ? Un accompagnement collectif ou individualisé permet de valoriser le rôle de l’entreprise et de fidéliser ses salariés.